Le télétravail et le travail à domicile

Qui n’a jamais rêvé de travailler de chez lui ? Rester à la maison tout en gagnant sa vie confortablement est devenu chose possible grâce aux nouvelles technologies. En effet, le « télétravail » a pris une place importante dans le monde du travail. Le travail à domicile permet une réorganisation de la vie personnelle, cette forme de travail engendre également moins de stress et des gains de temps qui se manifestent par une sensation de plus de liberté. Le travail à domicile offre la possibilité de travailler à son rythme en apportant une souplesse plus importante dans l’organisation de son travail (gestion autonome, choix des plages de travail…). Bien entendu, le travail à domicile implique une rigueur dans l'organisation de son travail : il faut être capable de se discipliner pour réussir dans ce milieu.

Le travail à domicile en chiffre :

Le travail à domicile en France se développe lentement mais de façon régulière. En effet, l’étude demandée par le Forum des droits sur l’Internet à la Dares permet d’estimer le nombre de télétravailleurs à 7 % de la population active salarié.

Le travail à domicile concernerait aujourd’hui au moins 350.000 personnes en France, selon le rapport de Chantal Rey présenté mardi dernier devant le Conseil économique et social (CES). Pourtant, l’immense majorité de ces salariés n’est pas encore reconnue comme tels. Il s’agit notamment des 276.000 assistantes maternelles à la journée, à savoir les « nourrices » qui assurent la garde d’enfants en bas âge à leur domicile et n’entrent toujours pas dans les statistiques consacrées aux travailleurs à domicile.

Selon les chiffres officiels, ces dernières n’étaient que 52.700 en 1996. Mais des enquêtes réalisées sur l’emploi en 1997 font état de 100.000 emplois de ce type, ce qui rend perplexe sur la fiabilité des statistiques et les comparaisons pouvant être effectuées entre les résultats de différentes enquêtes. Le travail à domicile est féminin dans 85 % des cas. 82 % des salariés disposant de tels contrats travaillent pour des entreprises de moins de 50 personnes et 90 % gagnent moins que le SMIC. 57 % touchent moins de 40.000 francs par an.